Lichtenberg Testé pour vous : le tir à l’arc au château

Une initiation qui tombe en plein dans le mille

L’association Les Archers du Pays de Hanau a proposé dimanche une initiation au tir à l’arc au château de Lichtenberg. L’occasion d’essayer ce sport bien plus complet et difficile qu’il n’y paraît.

Par Guillaume ERCKERT – 19:33 – Temps de lecture : 2 min

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Stéphane Klein, président de l’association les Archers du Pays de Hanau, guide les apprentis archers. Photo DNA /G.E.

Le décor s’y prête à merveille. En bas de la tour du château de Lichtenberg, à quelques pas des remparts où jadis les archers bandaient leur arc pour protéger les lieux, l’initiation ludique propose de viser trois objectifs : une cible olympique posée à 7 mètres, un gros sanglier, et deux petites marmottes en 3D placées respectivement à 10 et 5 mètres. Ces animaux sont habituellement tirés en forêt. Ils ont été apportés à Lichtenberg pour montrer la diversité des disciplines de ce sport. De prime abord, l’exercice ne s’annonce pas bien compliqué. Et pourtant, il s’avérera plus difficile qu’escompté…

Je m’avance sur le pas de tir pour tenter ma chance en écoutant attentivement les conseils avisés de Stéphane Klein, président de l’association les Archers du Pays de Hanau, un club de 85 licenciés qui s’entraînent à Neuwiller-lès-Saverne. « Les pieds doivent être parallèles, le buste droit, le bras qui tient l’arc est tendu et son épaule verrouillée », explique-t-il.

La flèche posée sur le support de l’arc, je n’ai plus qu’à tirer la corde en arrière à l’aide de trois doigts. « Déployer l’arc, c’est assez difficile », prévient le moniteur. Je le concède : il faut une certaine force pour amener sa main contre sa joue comme il me l’a demandé. Je pose ma respiration, vise le centre de la cible qui vaut dix points. La flèche part, se loge hors de la cible, mais ne part pas dans le décor. C’est déjà ça !

« Un sport de précision et de concentration. La respiration joue beaucoup »

« Les difficultés rencontrées par les débutants sont la maîtrise du geste et le respect des règles de sécurité », expose le président. Un tout petit écart avec la main qui tient l’arc peut faire dévier la flèche de manière conséquente. J’en ai eu un aperçu au second tir : ma tentative termine sa course dans le filet de protection situé à l’arrière. Je n’ai rien touché, ni même éraflé la bordure de la cible. Le geste et ma main ne sont pas sûrs. « Le tir à l’arc est un sport de précision et de concentration. La respiration joue beaucoup », avertit Stéphane Klein.

Trois cibles sont proposées : une cible olympique traditionnelle, un sanglier, et des marmottes 3D.   Photo DNA /G.E.

Avec de nouveaux conseils et un meilleur positionnement des mains, les tentatives suivantes deviennent fructueuses. Les flèches se logent dans la cible. Le sanglier n’échappe pas non plus à ma soudaine précision. Je ne tente pas les marmottes placées devant. Les rongeurs sont si petits que je n’ai aucune chance de les atteindre. Je manque de maîtrise et ne veux blesser personne. Mais je m’amuse, et c’est bien là l’essentiel.

Derrière moi, le groupe suivant attend son tour. A eux désormais de découvrir un sport plus complexe qu’il n’y paraît.